(Il
y avait une profonde idolâtrie à l'origine du massacre Charlie
Hebdo, mais qui sont les vrais lâches?)
Le premier
commandement, bien compris, ne fait pas référence à des images du
Divin. Il nous défend, a priori, de penser que n'importe
quelle image puisse représenter le divin! Le carnage à Charlie
Hebdo n'a été qu'une seule escarmouche dans une guerre que les
terroristes livrent à ce sens fondamental de l'idolâtrie.
Que ce soit par un excès de prudence, de la rectitude politique erronée, une paresse intellectuelle, ou de lâcheté catastrophique, nos théologiens sont devenus collaborateurs dans cette tromperie.
Que ce soit par un excès de prudence, de la rectitude politique erronée, une paresse intellectuelle, ou de lâcheté catastrophique, nos théologiens sont devenus collaborateurs dans cette tromperie.
Tant que les leaders religieux de toutes les traditions ne contestent pas cette profonde distorsion dans la définition de l'idolâtrie, le carnage continuera. Incontestée, cette lâcheté catastrophique de la part de nos théologiens risque et encourage une réaction contre l'islam en particulier qui définira le reste de ce siècle aussi honteusement que son homologue antisémite a défini le dernier.
L'honneur dans cette guerre ira à ceux qui ont le courage d'exposer la nouvelle idolâtrie au cœur du terrorisme contemporain.
Dans cinquante ans, les martyrs héroïques de Charlie Hebdo auront la désignation Nouveau résistant gravé sur leurs tombes.
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